Catégorie : À la rencontre de

A la rencontre d’Audrey Martinez

Coucou mes petites plumes,

Aujourd’hui je vous retrouve pour une  nouvelle interview dans cette rubrique intitulée « A la rencontre de… » où j’ai pu posé mes questions à Audrey Martinez.

A la rencontre d'Audrey Martinez.jpg

Audrey MartinezPour commencer une biographie de l’auteure :

Audrey Martinez est professeur des écoles. Elle habite à Nice, dans le sud de la France avec son compagnon, son chien et ses poissons. 🙂

 Passionnée par la lecture, elle lit chaque jour, et ce, depuis des années.

Sa deuxième passion étant l’écriture, elle a toujours rêvé de pouvoir publier un roman. Elle a écrit il y a quelques années un roman fantastique qu’elle n’a jamais souhaité publier, mais aujourd’hui à 30 ans, l’envie se faisant plus pressante, elle a décidé de se laisser tenter par l’aventure en écrivant et publiant son premier roman Maintenant et à jamais , le 14 juillet 2017 (format ebook et papier disponibles sur Amazon).


Place à l’interview

Autour de toi

-◊- Si tu devais te décrire en quelques mots, que dirais-tu ?

Je suis une personne hypersensible, je fonctionne à l’affect, au feeling, que ce soit avec les gens, les lectures, l’écriture ou tout ce qui m’entoure. J’aime transmettre et partager, c’est pour cette raison que je suis devenue professeur des écoles et que l’écriture est aussi apparue dans ma vie, une manière de se connecter à des dizaines de personnes grâce aux mots que l’on écrit, c’est formidable comme aventure.

-◊- Je me doute que l’attentat à Nice a été un déclencheur pour écrire ton roman, je peux imaginer ce que tu as pu ressentir mais je ne l’ai pas vécu alors c’est difficile de se mettre à ta place. Est-ce que l’écriture t’a aidé à te reconstruire ?

En réalité le premier jet de « Maintenant et à jamais » a été écrit en 2015 et honnêtement, je le trouvais nul ! J’ai complètement mis de côté ce projet, prise par la vie, le travail etc Et l’attentat a eu lieu, ça a tout chamboulé. Pas immédiatement, évidemment, plusieurs émotions se sont succédées, la reconnaissance d’être en vie, d’avoir la chance de pouvoir continuer sa route, la peur aussi, qui est toujours présente, peur du bord de mer, de la foule, de la ville, l’incompréhension, l’amour pour les autres.

Et puis, tout doucement dans mon esprit, l’envie de réaliser mes projets, mes rêves a pris forme. On se rend compte que la vie est trop courte et qu’il ne faut pas attendre un meilleur moment, il faut foncer. C’est ce que j’ai fait, j’ai repris mon manuscrit qui ne comptait que 90 pages à l’époque et je l’ai modifié, tous les soirs après le travail et bien évidemment, j’ai ajouté le chapitre dédié à l’attentat, car je ne pouvais pas faire autrement, c’était vital de coucher les mots sur le papier (à ce sujet j’ai aussi écrit une nouvelle autobiographique, beaucoup plus personnelle). Je pense donc que vivre cette aventure de l’écriture, évacuer mes émotions, partager avec les gens, avoir des retours positifs des lectrices c’est un grand bienfait et ça aide à avancer et à voir tout ce qu’il y a de beau dans ce monde pour pallier aux horreurs que l’on côtoie chaque jour !

-◊- As-tu un rituel d’écriture ? (Écris-tu à un endroit ou à un moment spécifique de la journée ? En musique ? )

En général, j’écris le soir, à mon bureau. Mais, il m’est arrivé d’écrire sur la table, le canapé ou le lit en fonction de mes envies du moment. J’aime l’ambiance plus calme, tamisée, la sérénité de la nuit. Je mets souvent de la musique en bruit de fond. Pour mon second roman, je laisse défiler les chansons d’une radio en ligne, un mélange de variété française, de chansons étrangères, pas forcément des chansons récentes d’ailleurs.

-◊- Quel conseil donnerais-tu à une personne souhaitant écrire depuis longtemps ?

Je crois qu’il ne faut pas se poser de questions, si on a envie de le faire, alors il faut foncer. Pourquoi avoir des regrets ? Bien évidemment, c’est un très long travail qui demande du temps, de l’investissement et du sérieux, mais c’est vraiment magique comme aventure. Alors pas d’hésitation ! Lancez-vous !

-◊- Pourquoi avoir choisi l’auto-édition ? Quels sont les avantages dont tu en retires ? Quels sont les inconvénients ?

Lorsque j’arrivais au bout de l’écriture de Maintenant et à jamais, je me suis dit que j’avais envie de porter le projet jusqu’au bout. Je n’avais pas envie d’attendre, durant des mois, un hypothétique refus des maisons d’édition, on sait que l’attente peut être interminable et le chemin semé d’embûches. Alors j’ai commencé à me renseigner sur l’auto-édition que je ne connaissais pas du tout. Le livre de Nathalie Bagadey  Autoédition : à vous de jouer a été ma Bible durant des mois. Et je me suis lancée, formalités administratives, mise en forme du texte, couverture etc et j’ai adoré ça ! L’avantage c’est de pouvoir tout maitriser, tout gérer. On est son propre chef, c’est notre bébé et on décide de tout jusqu’au bout de la procédure.
L’inconvénient est que ça demande énormément de travail, surtout lorsqu’on n’y connait rien ! Et on peut dire que la phase promotion est assez difficile car pour ma part, j’étais inconnue. On débarque avec son livre et au milieu de la masse de romans disponibles, il faut parvenir à tirer son épingle du jeu !


Autour de ton livre

Maintenant et à jamais d'Audrey Martinez

◊- Pourrais-tu décrire Maintenant et à jamais à mes lecteurs indécis pour leur donner envie de se plonger dedans ?

Maintenant et à jamais est une romance sur fond dramatique. Bien sûr, il y a une belle histoire d’amour. Une histoire forte, puissante, unissant deux êtres qui s’aiment au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. Mais ce n’est pas qu’une romance, car derrière cette histoire se cachent des questions importantes. Une décision peut-elle changer toute une vie ? Est-ce qu’on peut vraiment influer sur son destin ? Mais aussi, se demander si une rencontre peut tout faire basculer ? Et surtout comment se sortir de l’enfer des violences conjugales, un sujet encore trop tabou.

-◊- Combien de temps as-tu mis pour écrire ton livre ?

Pour le premier jet, je n’ai pas mis longtemps, seulement 2 semaines, mais il ne faisait que 90 pages. Ensuite, lorsque j’ai repris l’écriture quelques mois plus tard, j’ai retravaillé mon roman pendant deux ou trois semaines avant de passer aux phases correction/relecture. Ces quelques semaines ont été intenses, j’y travaillais tous les soirs après le travail, les week-ends, je n’ai pas fait de pause, je voulais aller au bout, c’était ma soupape, après cette année difficile. Je m’y suis plongée corps et âme, c’était ma thérapie.

-◊- Quelle est le message que tu souhaites passer par le biais de ton roman ?

Un message fort, autour des violences conjugales. J’ai voulu frapper fort, marquer les esprits et peut-être donner un brin d’espoir ou l’impulsion nécessaire à des femmes qui seraient violentées.

Si je pouvais aider ne serait-ce qu’une femme, ce serait formidable.

-◊- Quand tu écris, quels sont les émotions que tu cherches à faire ressentir à tes lecteurs ?

Beaucoup de choses, je suis très sensible, et lorsque j’écris, j’essaie de vraiment faire passer des émotions. De l’amour principalement, mais aussi faire vibrer la corde sensible, si le lecteur ressent la peine, la peur, l’amour dans mon roman, c’est que j’ai réussi mon pari, il est immergé dans l’histoire avec mes personnages. Je pleure moi-même en écrivant certaines scènes, je suis plongée dans l’histoire, j’espère que mes lecteurs aussi.

-◊- Où puises-tu ton inspiration ?

Pour le thème général, je ne réfléchis pas vraiment, l’idée vient d’elle-même, elle s’impose à moi. Pour les événements qui pourraient intervenir tout au long du roman, j’y pense loin de mon ordinateur, la plupart du temps à la salle de sport. C’est bête mais c’est un endroit très créatif pour moi. Je ne pense à rien d’autre et les scènes me viennent, je note tout sur mon téléphone en attendant de rentrer chez moi.

-◊- Comment ton entourage a-t-il réagit suite à la publication de ton premier livre ?

En réalité, seul mon copain était au courant de la publication. Je n’en ai pas parlé, c’est peut-être étrange, mais je ne me sentais pas encore auteur, pas encore légitime. J’avais peur que ce soit un flop, peur que ça ne marche pas. Finalement, ma belle-famille l’a appris en premier car mon copain a vendu la mèche, ma belle-mère a commandé le livre illico et me l’a fait dédicacer. Ensuite, voyant que ça marchait plutôt bien, j’en ai parlé à ma famille. Ma mère a été tout de suite très enthousiaste. Côté professionnel, je n’en ai pas parlé, c’est mon jardin perso, même si certaines mamans de mes élèves de l’année dernière sont au courant et m’encouragent en me faisant de la pub. 😊

-◊- Tu as bientôt terminé d’écrire ton second livre, est-ce que tu pourrais nous en parler davantage ? Est-ce l’histoire des parents d’Ian ?

Oui cela concerne les parents de Ian. J’ai aimé ce couple dans MEAJ, j’ai voulu qu’ils soient ouverts, à l’écoute, tolérants, aimants. Les parents idéaux, ou presque. Dans ce roman, il ne s’agissait que de personnages secondaires mais ce n’était pas suffisant. Je n’avais pas envie de les quitter si vite, pas envie de tourner la page alors je leur ai dédié un roman. Cette fois ce sont les personnages principaux de l’histoire. J’ai décidé de raconter leur rencontre, le début de leur histoire, avant la naissance de Ian. C’est une romance, mais bien différente de mon premier roman. Dans Maintenant et à jamais, on parle d’une histoire d’amour qui est mise à mal par la vie, les événements. Dans mon second roman, c’est une histoire d’amour qui n’existe pas encore. Les protagonistes ont des vies familiales compliquées, Jack est brisé, sa vie est plus que difficile. Ils vont se rencontrer et tout va changer.

-◊- J’ai lu qu’il y avait une surprise en décembre sur ton site, est-ce que tu comptes faire une surprise en publiant ton prochain roman ?

Non, en réalité, la surprise concerne un projet réalisé avec d’autres auteurs auto-édités. Un recueil de nouvelles appelé « Gourmandises de noël » projet que l’on publiera début décembre sur le thème de Noël. Vous pourrez y découvrir ma nouvelle « Mon Héloïse », une touche de douceur et de tendresse dans ce monde parfois bien cruel.

-◊- Envisages-tu de participer à des événements littéraires ?

Je me lancerai peut-être l’année prochaine dans des dédicaces ou des salons. Par chez moi, il n’y a pas foule niveau librairies etc. Alors il faut que je fasse quelques recherches pour trouver des endroits qui acceptent les auto-édités.


Les 3 questions de la fin

-◊- Quel est le dernier livre que tu aies lu ?

J’ai relu Inconnu à cette adresse de Kressmann Taylor. Une nouvelle lue lorsque j’étais adolescente et qui m’avait marquée. Je suis tombée dessus par hasard en faisant les boutiques alors j’en ai profité.

-◊- Quel est ta saison préférée ?

L’automne, j’aime cet atmosphère, les feuilles qui tombent, les couleurs de la nature. On sent l’approche de Noël mais il ne fait pas encore trop froid.

-◊- Quel est le dernier plat que tu aies mangé ?

Un gratin de courgettes fait-maison.


-◊- Un mot pour la fin ?

Merci infiniment pour cette interview pertinente et très intéressante.

J’espère que vous aurez aimé me découvrir, n’hésitez pas à venir découvrir ma page auteur sur Amazon (http://amzn.to/2BnapwU), vous y trouverez « Maintenant et à jamais », mais aussi le recueil de nouvelles « Gourmandises de Noël » et une nouvelle autobiographique sur l’attentat de Nice « Nice, je t’aime ».
A bientôt, au détour d’une page.


Vous pouvez retrouvez Audrey Martinez ici :

Son site Sur facebookSur Instagram Son Twitter Son Pinterest


J’espère que cette interview vous aura plu.

Je remercie encore une fois l’auteure pour m’avoir permis d’en savoir plus.

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A la rencontre d’Amélie B

Bonjour,

Aujourd’hui je vous retrouve pour une quatrième interview dans cette rubrique intitulée « A la rencontre de… ».

Am

Je vous propose de découvrir Amélie B, une auteure auto-éditée dont j’ai lu le premier tome de la trilogie Sans toi.

Pour commencer, une (petite) biographie de l’auteure

Amelie B

Amélie B, auteure de la trilogie Sans toi nous offre une trilogie émouvante et prenante.

Née en 1987, elle se découvre une passion pour l’écriture en 2015 suite à la lecture de Elle et lui de Marc Lévy.

Son actualité littéraire

Le 15 novembre 2017 :  sortie de l’intégrale de la trilogie Sans toi.


Place à l’interview

Questions à propos de vous

–» Si vous deviez vous décrire en quelques mots, que diriez-vous ?   

Bretonne exilée en banlieue parisienne, je suis mère d’un petit garçon de 9 mois.  Il est dur de concilier la vie de famille avec ma nouvelle passion, l’écriture, mais je m’en sors ! J’aime aussi cuisiner… Si je pouvais écrire en mangeant des fondants au chocolat aux côtés de ma petite famille toute la journée, je serais la plus heureuse du monde  !

–» Avant d’écrire vous étiez une grande lecture, qu’est-ce que la lecture vos a-t-elle apportée dans votre vie d’auteure ?         

La lecture reste un moment de détente et d’évasion… C’est ma pause. Je me plonge  dans les livres d’auteurs que je découvre sur les réseaux, mais ce que je lis n’influe en rien sur mon écriture. Par contre, c’est amusant de voir que, parfois, on a eu les mêmes idées, mais qu’on ne les traite pas de la même façon !

–» Quand avez-vous commencé à écrire ? Que représente l’écriture pour vous ?     

J’ai commencé le 28 août 2015. Il y a un peu plus de deux ans. L’écriture, c’est devenu une passion. Je pourrais passer 24h sans jamais m’arrêter d’écrire tellement je m’éclate. Je pense avoir enfin découvert le vrai de ce mot… C’est aussi une liberté. Je peux faire ce que je veux, quand je veux, et avec qui je veux à travers mes personnages. Et c’est surtout un jeu. J’aime jouer avec mes lecteurs en les fourvoyant sur de fausses pistes, mais aussi en provoquant diverses émotions : joie, tristesse, surprise…

–» Avez-vous un rituel d’écriture ? (Écrivez-vous à un endroit ou à un moment spécifique de la journée ? En musique ?)           

Non ! Aucun rituel ! Quand j’ai une idée, j’allume l’ordi et hop, c’est parti !

–» Quel conseil donneriez-vous à une personne souhaitant écrire depuis longtemps ?                                                                                                                                                

Ne pas hésiter, foncer ! Lire des blogs et récolter des conseils pour être un minimum « organisé », et tenter le coup. C’est tellement plaisant ! Par contre, il est très difficile de travailler seul dans son coin, la deuxième chose très important est de trouver quelques personnes pour vivre l’aventure au quotidien avec vous. Ça aide beaucoup dans les moments de doute. Et des conseils de lecteurs sont toujours bons à prendre en cours d’écriture !

–» Pourquoi avoir choisi l’auto-édition ? Quels sont les avantages dont vous en retirez ? Quels les inconvénients ?                                         

J’ai trouvé ce moyen pour avoir la fierté de tenir mon livre entre mes mains, je ne m’attendais pas à toute la communauté qu’il y a derrière. Je ne vends pas autant que si j’avais été en maison d’éditions, mais j’ai la liberté de faire ce que je veux !

Le gros inconvénient, c’est la communication autour du livre… aucun budget = aucune visibilité…


Autour de vos livres

trilogie sans toi Amélie B

–» Pourriez-vous décrire Sans toi à mes lecteurs indécis pour leur donner envie de se plonger dedans ?              

Je suis très mauvaise dans l’auto-promotion…

Les deux premiers tomes sont indépendants et mettent en scène deux jeunes filles comme vous et moi, Béa et Marie pour qui la vie n’est pas toujours facile. Au travers de diverses épreuves, elles vont grandir et avancer.

Le troisième tome regroupent les deux premiers univers autour d’une intrigue encore différente mais qui contient tous les ingrédients : 1 soupçon d’émotion, 2 doses d’évasion, 1/2 verre de suspenses, et une 1 pincée de romance (le cocktail parfait 😉 ).

Cette trilogie est une succession de rebondissement totalement inattendus qui maintiennent le lecteur en haleine jusqu’au bout. Plusieurs thèmes sont abordés, l’amour, l’amitié, la mort, le voyage…la vie… Et je pense qu’il convient à toute personne souhaitant passer un agréable moment.

–» Combien de temps avez-vous mis pour écrire vos livres ?       

A peu près un an par livre… 4 mois pour écrire le premier jet et 8 mois pour relire, penser à la couverture, relire, faire une pause, relire, travailler les à-côtés, le faire lire, relire…

–» Je n’ai lu que votre premier roman pour le moment. Comment vous est venu l’idée d’écrire cette trilogie ?     

J’ai écrit le tome 1 et 2 indépendamment l’un de l’autre, mais le titre Sans toi correspondait vraiment aux deux. Quand une amie me l’a fait remarquer, l’idée de la trilogie et l’intrigue commune me sont venues très rapidement.

–» Où puisez-vous votre inspiration ?  

Mon imagination me surprend tous les jours ! Dès que je termine un livre, une nouvelle idée me vient sans prévenir (heureusement qu’elles attendent que je termine d’ailleurs) ! Et dès que je commence un chapitre sans aucune idée de ce qu’il va contenir les mots défilent quand même. Je touche du bois, mais je n’ai pas encore vécu le syndrome de la page blanche.

Et quand, dans ma vie de tous les jours, je vois ou j’entends quelque chose d’intéressant, je le garde dans un petit coin de ma tête !

–» Quel est le message que vous souhaitez passer par le biais de vos romans ?             

Je ne sais pas vraiment s’il y a des messages, ce que je veux surtout, c’est faire passer un bon moment à mes lecteurs avec mon cocktail détonnant (il y a peut-être un peu plus qu’1/2 verre de suspense) !

–» Comment votre entourage a-t-il réagit suite à la publication de votre premier livre ?                  

Très très surprise (aucun signe annonciateur d’un quelconque intérêt pour l’écriture avant) et fiers.

–» Vous venez de terminer votre troisième roman récemment. Avez-vous d’autres projets en cours ?                  

Je suis en pleine relecture d’un quatrième, où je change totalement d’univers, avec une jeune parisienne qui part sur un campus faire ses études. J’ai voulu centrer ce roman sur l’amitié et non l’amour, cette fois ! Il contient évidemment tous les ingrédients appréciés par mes lecteurs !

J’ai aussi l’idée d’un cinquième qui me trotte dans la tête et qui commence à bien se clarifier… J’ai hâte de m’y mettre ! Probablement fin septembre.

–» Avez-vous déjà participé à des salons littéraires ? Si oui, pourrez-vous nous en parler davantage. Si votre réponse est non, envisagez-vous de participer à un tel événement ?                                       

Non pas encore ! Je ne sais pas si je le ferai. Je pense qu’il faut aimer alpaguer et avoir le sens de la vente, chose qui m’effraie plus qui ne m’attire… je suis une grande timide…


Les 3 questions en bonus

–» Quel est le denier roman que vous ayez lu ?

Je ne lis plus que des auto-édités et là, j’ai commencé Une parenthèse dans ta vie de Marjorie Levasseur. J’ai d’ailleurs une rubrique «J’ai lu et je vous conseille » dans mes newsletters pour les abonnés de mon site Internet.

–» Quel est le dernier endroit que vous ayez visité ?

 Ibiza et j’y ai vu des choses intéressantes que j’ai mis dans un coin de ma tête !

–» Quelle est votre citation préférée du moment ?

Je n’en ai pas


–» Un mot pour la fin ?

Merci pour cette interview, et si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas : l’échange est une des plus belles forces de ce milieu d’auto-édités !


Pour en savoir plus sur l’auteure :

Site de l’auteure

Sa page facebook

Son twitter


Je remercie l’auteure de s’être prêté au jeu.

J’espère que cette interview vous aura plu.

Le prochain interview portera sur une auteure niçoise dont le premier roman est prometteur.

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A la rencontre de Nikki Jenkins

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Bonjour,

Aujourd’hui, je vous retrouve pour un troisième interview dans cette rubrique intitulée « A la rencontre de… ».

Aujourd’hui je vous propose de découvrir Nikki Jenkins, une auteure auto-éditée  qui a su m’enchanter avec sa façon de rendre addictive ces romans.

Pour commencer une biographie :

400.jpgNikki Jenkins est une auteure française née et vivant en Normandie près de Rouen. Née en 1985, Nikki Jenkins connu sous ce pseudonyme se met à écrire Aegus à partir de 2014. Elle a écrit à ce jour sept romans.

Place à l’interview

Autour de vous

––» Quand avez-vous commencé à écrire ? Que représente l’écriture pour vous ?

J’ai commencé à écrire à l’adolescence. Au départ, j’ai écrit juste quelques fanfictions sur des  forums concernant des séries que j’aimais beaucoup. Puis, il y a cinq ou six ans, j’ai intégré un groupe de RPG sur la confrérie de la dague noire. C’est surtout grâce à ce jeu que j’ai commencé à développer des personnages avec leur histoire propre, à inventer de scénarios avec des amis… J’aime écrire, tout simplement. C’est un moyen de me détendre, la plupart du temps.

––» Avez-vous un rituel d’écriture ? (Écrivez-vous à un endroit ou à un moment spécifique de la journée ? En musique ?

La seule chose qui me soit nécessaire pour écrire, c’est le bruit, la musique principalement.

––» Quel conseil donneriez-vous à une personne souhaitant écrire depuis longtemps ?

De foncer. Que ce soit uniquement pour elle, pour sa famille ou pour un public plus large, peu importe. Ce qui compte, c’est de faire ce dont on a envie et d’en être fier.


 

Autour de l’auto-édition

––» La majorité de vos romans sont publiées en autoédition. Pourquoi avoir choisi l’autoédition ? Quels sont les avantages dont vous en retirez ? Quels sont les inconvénients ?

J’ai choisi l’autoédition au départ car je ne pensais pas pouvoir être édité par une maison d’édition et surtout parce que je ne connaissance que les grandes, celles qui font rêver et qui replissent les librairies. J’ai fait la connaissance d’une personne éditée via Amazon. J’ai décidé de tester en sachant que le service était gratuit. Cela m’a permis de tester un peu et d’acquérir un petit public. Au fur et à mesure, ma liste des pour et des contre s’est étayée.

Si l’autoédition a de nombreux avantages : pas de cession de droit d’auteur, couverture du livre et illustration à votre convenance, prix défini par l’auteur, promotion et distribution gratuite possible sans en référer à quiconque…

Il y aussi des inconvénients : la correction, la mise ne page, la couverture est à gérer ou à financer par vous, la publicité même constat. Pour les séances de dédicaces, toutes les librairies et salons n’acceptent pas les autoédité. Et si oui, les stocks de livres, les prix des places sont à votre charge. Alors oui, vous pouvez mettre votre livre en vente gratuitement, mais, il ne faut pas oublier tous les à-côtés.

aégius l'héritage t1 Nikki Jenkins.jpg ––» Aegius est publié chez les éditions Reines-Beaux. Quelle différence y-a-t-il entre l’autoédition et la publication dans une petite maison d’édition ?

En signant avec une maison d’édition, on cède nos droits d’auteurs. Ce qui signifie que nous avons des obligations et la maison d’édition également. La correction et la mise en page sont réalisées par la maison d’édition et validée par mes soins. J’ai donc pas à financer cette partie. La couverture est la charge de la maison d’édition (ou pour certaines, peuvent rester à votre charge si vous souhaitez voir recours à un graphiste en particulier. La diffusion, la promotion etc sont effectuées par la maison d’édition. De mon côté, il m’est possible de faire la promotion, évidement, mais pour certaines choses, il me faut l’accord de la maison d’édition. Il ne m’est pas possible d’offrir mon e-book sans accord que ce soit pour des concours ou pour des services-presses, par exemple. Dans ma vie actuelle, avec mon emploi du temps, l’autoédition, même si la pratique encore, est un système qui ne me convient plus trop.

 ––» Grâce à cette maison d’édition, vous avez pu vous rendre au salon du Livre de Paris. Que retirez-vous de cette journée ?

Même si les lecteurs ne se sont pas bousculés pour venir discuter avec moi, obtenir mon livre ou une dédicace, j’ai eu la chance d’être là, de pouvoir dire, j’ai réussi, je l’ai fait.


Autour de vos livres

 accross la nouvelle gardienne du temps––» Pourriez-vous décrire Across à mes lecteurs indécis pour leur donner envie de se plonger dedans ?

Across, la nouvelle Gardienne du temps est avant tout une histoire d’amour. Celle d’une personne qui est réellement prête à tout pour celui qu’elle aime. Celle d’une personne qui préfère souffrir seule que de faire souffrir sa moitié. C’est l’histoire de deux âmes qui se sont reconnues, se sont aimées et se se sont déchirées.

 

 

 ––»Dans un de mes articles, je vous ai qualifié d’auteure-caméléon. J’ai été surprise par la facilité avec laquelle on se plonge dans vos romans.Où puisez-vous votre inspiration ?

Principalement dans mes rêves même si ceux-ci sont très certainement dû à des livres ou des films/ séries. Aegius a un petit côté « Le caméléon » avec son histoire d’enfants poursuivis par les membres d’une organisation. Across, la nouvelle Gardienne du temps, m’est apparu à la suite de la lecture d’une fiction sur une jeune fille qui revient dans le temps pour sauver la personne qu’elle aime. A modern Cinderella est un bachelor littéraire. Pour Bleeding heart, je garderai le secret, sinon les lecteurs ne seront plus surpris :-).

 ––» Comment votre entourage a-t-il réagit suite à la publication d’Aegius  ?

Mes meilleurs amis étaient au courant de mes projets et n’ont pas été surpris de me voir sortir le livre. Ils m’ont soutenu depuis le départ. Ma mère a été plus surprise car elle croyait qu’il s’agissait juste d’un petit passe-tempos. Le reste de ma famille n’est, soit pas au courant, soit aime bien me charrier sur mon activité d’auteur. Dans l’ensemble ils sont juste heureux pour moi.

Le plus fier de moi reste mon conjoint décédé dernièrement. C’est en grande partie grâce à lui que j’ai réussi à arriver jusqu’ici. Bleeding Heart lui est d’ailleurs en partie dédiée et l’un de mes futurs projets sera pour lui.

––» Bleeding Heart est un livre que j’ai beaucoup aimé parmi les trois que j’ai eu la chance de lire. Vous m’avez parlé du livre qui précédera Across. Pouvez-vous nous en parler davantage ?

Across, la dernière Gardienne du temps, racontera l’histoire d’une autre Gardienne du temps, Lucy. Pour une raison qui sera à découvrir dans le livre, elle a, contrairement aux Gardiennes qui l’ont précédé, le pouvoir de revenir dans le temps de son plein gré. Elle retournera à l’époque de Salem, lors de la chasse aux sorcières, pour empêcher son ancêtre de conclure le serment des Gardiennes du temps.»


––» Les 3 questions en bonus

  • Quel est le dernier roman que vous ayez lu ? Le dernier jour de ma vie de Lauren Oliver.
  • Quel est la dernière boisson que vous ayez bu ? Cherry coke
  • Quel est votre citation préférée du moment ? «  Vivre au jour le jour »

––» Un mot pour la fin ?

Merci à ceux qui me suivent depuis 2014 et à ceux qui sont arrivés entre deux. Merci pour votre soutien, votre présence et vos encouragements. j’espère vous avoir encore prêt de moi en 2018 pour un année qui s’annonce riche.

Merci à S.Langlois d’avoir accepté de prendre part à cette aventure avec moi. Et surtout merci à Choupi et Ollie. Grâce à vous, j’ai tenté ma chance. Et petit à petit, je grimpe.


Si vous souhaitez en savoir plus sur l’auteure :

Sa page facebook

Son blog

Son twitter


J’espère que cet interview vous a plu.

Je remercie Nikki Jenkins de s’être prêté au jeu.

Petit indice : le prochain interview nous partirons à la rencontre d’un auteur-caméléon.

Je vous souhaite une belle journée.

A la rencontre de Céline Fuentès

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Bonjour,

Aujourd’hui, je vous retrouve pour un second interview dans cette rubrique intitulée « A la rencontre de… ».

Aujourd’hui je vous propose de découvrir Céline Fuentès, une auteure auto-éditée installée en Nouvelle-Calédonie.

Pour commencer, une petite biographie :

Céline FuentèsCéline Fuentès a d’abord écrit trois ouvrages pour enfants : Abécédaire et petits poèmes calédoniens (3/8 ans); C’est pas grave si c’est raccommodé ( à partir de 10 ans ), La grande traversée (3/8 ans). Elle se lance aujourd’hui dans l’aventure des Plumes francophones avec Un si petit voyage, un premier roman feel-good qui nous entraîne à la découverte de la Nouvelle-Calédonie et d’une jeune femme à la recherche du bonheur…

Et la biographie (un peu plus rigolote) que j’ai aimé lire

Céline Fuentès a 39 ans, pour l’instant… Elle adore les binômes, elle en a plein!
Elle a un binôme au travail : Véronique. Elles enseignent main dans la main à des classes de ce1, l’une en anglais, l’autre en français. Mais ça ne va pas durer, Véro va partir à la retraite…

Céline a un binôme pour former les animateurs et directeurs de centres aérés : Hugo.Ils dirigent des stages dans la complicité de l’amitié depuis des années mais ça ne va pas durer, ils n’ont plus le temps…
Céline a un binôme littéraire : Julie Ferrand. L’une écrit, l’autre dessine. Elle ont déjà réalisé trois livres mais ça ne va pas durer, elles en préparent d’autres!
Céline a un binôme dans la vie : Loïc. Ensemble, ils voyagent, font des crêpes au chocolat, du feu dans le jardin le soir… Et ça, c’est bien le plus important et elle espère que ça va durer longtemps.

Son actualité littéraire :

Dimanche 15 octobre 2017 : Céline Fuentès est invitée en compagnie de Julie Ferrand, l’illustratrice de ses livres pour enfants, au Salon du Livre, de la BD et de l’Illustration au festival BD Folies Nouvelle Calédonie.  (Rencontre et dédicaces)

Samedi 14 octobre 2017 : Céline Fuentès et Julie Ferrand sont invitées au festival La première séance Nouvelle Calédonie. (rencontre et dédicaces)

A partir du 15 novembre 2017 : distribution du roman Un si petit voyage dans les points de vente de Nouvelle Calédonie.


Place à l’interview :

Autour de toi

–∗ Si tu devais te décrire en quelques mots, que dirais-tu ?
La lecture de cette interview vous apprendra déjà beaucoup ! Sinon, voyages, liberté, valeurs, amitié, enfants, livres, stylos… et Sanka, mon mari !

–∗ J’ai vu sur ton site qu’avant de publier Un si petit voyage tu avais publié trois ouvrages à destination d’un public jeunesse. Que préfères-tu écrire ?

J’aime écrire en général donc les deux me procurent du plaisir.
Écrire pour les enfants jeunes (Abécédaire et petits poèmes calédoniens et la grande traversée) me semble facile parce que je suis contact avec eux tous les jours puisque je suis enseignante. Cela vient tout seul…Ma démarche d’écriture pour C’est pas grave si c’est raccommodé était très différente et m’impliquait beaucoup plus puisqu’il s’agit de l’enfance romancée de ma grand-mère. Pendant que je l’écrivais, j’étais accompagnée du dictaphone contenant les mots de ma grand-mère. J’ai l’impression d’avoir vécu sa vie. C’était très fort en émotion.
Pour mon premier roman adulte Un si petit voyage, c’était un défi. J’ai souvent essayé d’écrire un roman mais je n’étais jamais allée au bout. En terminant ce dernier, je me suis prouvée à moi-même que j’en étais capable. J’ai adoré inventer des personnages, leur définir un passé, des défauts, des qualités. Et puis surtout, j’ai adoré partager les émotions qu’on peut ressentir en découvrant la Nouvelle-Calédonie qui s’offre petit à petit.

–∗ Quand as-tu commencé à écrire ? Que représente l’écriture pour toi ?
J’ai toujours écrit, depuis que je sais me servir d’un stylo. L’écriture représente pour moi une façon d’exprimer mes émotions, mes pensées, mes rêves. C’est aussi un moyen de me détendre. Je ne conçois pas ma vie sans écrire.

–∗ As-tu un rituel d’écriture ? (Écris-tu à un endroit ou à un moment spécifique de la journée ? En musique ? )                                                                                                   Quand j’écris pour les autres, c’est-à-dire en vue de publication, j’écris le matin, sans musique, au calme, avec un bon café, dans un canapé le plus souvent. Pour ces écrits, j’utilise directement l’ordinateur.

Quand j’écris pour moi, pour libérer mes émotions, c’est plutôt le soir, avec de la musique et sur papier.

–∗ Quel conseil donnerais-tu à une personne souhaitant écrire depuis longtemps ?
Si une personne a envie d’écrire depuis longtemps, elle doit déjà le faire. Après, il y a la volonté ou non de se faire lire et de publier. A mon sens, c’est un chemin bien différent. Pour ma part, il y a eu des peurs à dépasser : le regard et le jugement des autres… Je pense que c’est un cap qu’on n’est pas obligé de passer. Cependant, cette étape apporte beaucoup au niveau des échanges humains.

–∗ Pourquoi avoir choisi l’auto-édition ? Quels sont les avantages que tu en retires ? Quels sont les inconvénients ?

Pour mon premier livre Abécédaire et petits poèmes calédoniens, je l’ai proposé à un éditeur au départ. Ce dernier s’est montré enthousiaste mais n’avait pas les moyens financiers de l’éditer à ce moment-là. Comme en Nouvelle-Calédonie, il n’y en avait pas d’autre, j’ai cherché une illustratrice et on a investi dans l’impression de 1000 ouvrages. On a démarché des librairies. Après, c’est allé très vite. Hachette-Calédonie, un distributeur, nous a contacté et on a vendu nos 1000 exemplaires en 3 mois. On a donc réimprimé 2000 exemplaires qui sont presque épuisés à ce jour soit un an plus tard…
Avec les bénéfices, on a imprimé un second livre dans la perspective de créer un collection « Les histoires de l’abécédaire ». Il est sorti il y a trois mois.
Pour C’est pas grave si c’est raccommodé et Un si petit voyage, je n’ai pas les moyens de lancer une impression et une distribution en librairie donc ils sont seulement sur Amazon.

A mon sens, l’autoédition est très intéressante car, au bout d’un an, j’ai appris beaucoup de choses sur la vie d’un livre. J’ai appris à connaître les libraires, à comparer les différents contrats des distributeurs etc. Le problème de l’autoédition est la promotion qui est difficile à mener seul. Un livre ne peut être lu que s’il est vu….
Dans tous les cas, si un jour je suis éditée par un éditeur, je saurai mieux de quoi il retourne…

Nouméa
Nouméa – Chef-lieu de la Nouvelle-Calédonie

–∗ Tu vis actuellement en Nouvelle-Calédonie, peux-tu nous parler un peu plus de cet archipel paradisiaque ?                                                                                                              Je vis depuis 15 ans en Nouvelle-Calédonie mais je rentre en France métropolitaine en fin d’année, deux ans, pour me rapprocher de ma famille.
Au début, j’étais venue pour six mois et je suis restée parce que j’ai eu un coup de cœur. Pour moi, la Calédonie est un pays qui prend du temps, qui se mérite, qui ne s’offre pas au premier regard. La culture kanak est très riche et elle me passionne. J’aime ce côté communautaire, ce respect pour la nature et les personnes âgées qu’on appelle « Les vieux » ici. J’aime aussi les palabres destinées à résoudre les conflits, la connaissance impressionnante des plantes médicinales…
La Nouvelle-Calédonie est aussi une terre multiculturelle. Les cultures kanak mais aussi tahitiennes, wallisiennes, futuniennes, vanuataises, javanaises, européennes (…) tentent de relever le défi du vivre ensemble. C’est un pays en construction qui a devant lui des échéances politiques importantes : le référendum d’auto-détermination de 2018 va être une étape importante. C’est une terre foisonnante d’énergie au caractère fort qui a beaucoup à raconter et à apprendre aux autres.


Autour de tes livres

–∗ Avant de parler de ton roman, pourrais-tu présenter les trois livres jeunesses que tu as écrit ?

Abécédaire et petits poèmes calédonien, 2016- 3/8 ansabc

Un abécédaire pour faire découvrir aux enfants quelques-unes des richesses de la Nouvelle-Calédonie.
Qu’est-ce qu’un cagou ? D’où vient la vanille ? Où peux-tu faire de la pirogue ? Combien d’espèces de tortues vivent en Nouvelle-Calédonie ? Quand peux-tu observer les baleines ? C’est à ces questions que l’ouvrage « Abécédaire et petits poèmes calédoniens » se propose de répondre au travers d’une illustration, d’un poème et d’une petite partie éducative intitulée « Le sais-tu ? ». Une manière originale d’apprendre et de découvrir un peu la Nouvelle-Calédonie en 26 lettres. Il est accessible à tous les enfants dès 3 ans.
Je m’en sers tous les jours dans ma classe de CE1 !

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C’est pas grave si c’est raccommodé– 2016- à partir de dix ans

Inspiré de l’enfance de ma grand-mère, j’ai connu de fortes émotions en l’écrivant. J’ai acheté un dictaphone à ma grand-mère et je l’ai écouté longuement avant de me lancer dans l’écriture. C’est un livre qu’elle m’a poussée à écrire et qu’elle a voulu que je publie. Elle croyait en mon écriture et voulait que je me lance depuis longtemps.
Eglantine est une petite fille d’un milieu ouvrier minier des années 30 en France. Élevée par ses grands-parents, elle rêve de réussir à l’école pour devenir commerçante. Mais les difficultés s’accumulent : les grandes grèves, la deuxième guerre mondiale. Arrivera-t-elle à empocher son certificat d’études? Quelle grand-mère est-elle aujourd’hui? Embarquez pour deux heures de lecture d’un autre temps dans les yeux d’une petite fille… Pour tous les enfants d’hier…. et ceux d’aujourd’hui à partir de dix ans.couv la grande traversee

La grande traversée ( 2017)- 3/8 ans

Cette histoire met en avant les animaux de Nouvelle-Calédonie, et en particulier Dodu le dugong, pour amuser les tout-petits (à partir de trois ans) tout en les sensibilisant à la protection de l’environnement et au vivre ensemble.

 

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–∗ Pourrais-tu décrire Un si petit voyage à mes lecteurs indécis pour leur donner envie de se plonger dedans ?

J’ai écrit Un si petit voyage pour tous ceux qui ne connaissent pas la Nouvelle-Calédonie et qui veulent la découvrir comme s’ils y étaient. Comme le voyageur en Nouvelle-Calédonie, le lecteur découvrira la Calédonie pas à pas, au rythme qu’impose le pays. J’ai choisi le personnage d’Elisa car elle se découvre en même temps qu’elle s’immerge dans le pays.

–∗ Combien de temps as-tu mis pour écrire ce livre ?
J’ai mis deux mois à temps plein pour l’écrire et trois mois pour le peaufiner et le corriger.

–∗ Grâce à ton livre, j’ai voyagé en Nouvelle-Calédonie, est-ce la raison qui t’a poussé à écrire ce roman ?
Tout à fait, c’était mon but. Je suis tombée amoureuse de cette terre il y a 15 ans et je vais partir. C’était un peu une révérence et une façon de dire « merci ». En plus, c’était l’occasion de partager la chance que j’aie eu : passer toutes ces années sur ce paradis. Le billet d’avion coute cher alors je me dis que c’est une façon de connaître un peu cet archipel.

–∗ Ton roman se présente comme un roman feel-good, pourquoi avoir choisi ce registre-là ?
J’aime les livres doux, qui font du bien, qui permettent de s’échapper du quotidien. De plus, il n’y avait pas de feel good qui parlaient de la Nouvelle-Calédonie.

–∗ Quel est le message que tu souhaites passer par le biais de ton roman ?
Je voulais que le lecteur sente le temps qui passe comme s’il était vraiment en Calédonie. Notion très différente entre nos différentes cultures. C’est ce que j’ai appris de plus fort en vivant ici : le temps et la patience. Je pense que ça se sent dans ce roman, dans le style d’écriture et le rythme que j’ai mis dans ce livre.

–∗ Où puises-tu ton inspiration ?

Dans ma vie de tous les jours, dans les gens que je croise, dans mes lectures, dans les films que je regarde… Dans la vie ! Et dans mes rêves utopiques de monde meilleur !

–∗ Comment ton entourage a-t-il réagi suite à la publication de ton premier livre ?

Beaucoup de proches me soutiennent et savaient déjà que j’avais « quelque chose » avec l’écriture. . .

–∗ As-tu un projet d’écriture en cours ?

J’ai plusieurs projets, pour les enfants et pour les adultes. Mais je n’ai rien commencé pour l’instant. Je n’ai pas beaucoup de temps en ce moment. Je pense arrêter mon choix en fin d’année et écrire un nouveau livre début 2018. On m’a demandé une suite pour Un si petit voyage, j’y réfléchis aussi. Cela impliquerait une plongée bien plus intense en Nouvelle-Calédonie.


Autour d’événements littéraires

–∗Tu as participé au Festival LOL Nouméa livres jeunesse , comment s’est déroulé ce festival ? Quel bilan as-tu retiré de cette expérience ?

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Festival LOL Numéa Livres Jeunesse

Oui, c’était un festival superbe. Beaucoup d’auteurs et d’illustrateurs de grands talents dont Fred Bernard et François Rocca avec qui j’ai participé à une table ronde sur l’écriture jeunesse. Au détour d’un café, les échanges ont été très riches et m’ont fait rêver… Avec les jeunes lecteurs, c’était évidemment un moment d’échanges comme toutes les dédicaces avec les enfants.

–∗ Tu participes en ce moment aux Plumes francophones 2017 sur Amazon qui est bientôt terminé.
Que retires-tu de ce concours ?

J’ai pu me tester en tant qu’auteur adulte ! Beaucoup de retours de lecteurs, de commentaires sur Amazon, d’échanges avec les blogueurs et d’autres auteurs que je remercie vivement. Je suis contente d’avoir participé.


Les 3 questions en bonus

–∗ Quel est le dernier livre que tu aies lu ?
Je suis en train de lire Clara au Guatemala de Sophie Rouzier, j’adore sa plume. Mon prochain livre sera celui de Nina Frey Ce qui nous oppose. Deux auteurs que j’ai rencontrés grâce à ma participation au concours des Plumes Francophones.

–∗ Quel est le dernier plat que tu aies mangé ?
Un poulpe mariné pêché à la tribu et préparé par un copain réunionnais. Un bon moment entre amis !

–∗ Quelle est ta citation préférée du moment ?
Il n’y a rien qui ne soit éternel si ce n’est le changement.


–∗ Un mot pour la fin ?
MERCI à toi pour ta chronique sur un si petit voyage et cette interview.


Si vous souhaitez en savoir plus sur Céline Fuentès :

Son site

Son twitter

La page facebook du livre Un si petit voyage


J’espère que cet interview vous a plu.

Je remercie Céline de s’être prêté au jeu.

Petit indice : le prochain interview nous partirons à la rencontre d’un auteur-caméléon.

Je vous souhaite une belle journée.

A la rencontre de Frédéric Bellec

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Bonjour,

Je vous retrouve aujourd’hui avec une nouvelle rubrique sur le blog. A la rencontre de… sera une rubrique consacrée aux interviews d’auteurs auto-édité ou édité.

Cette rubrique est murement réfléchi, je souhaitais en connaître davantage sur les auteurs que je lis et vous livrer leurs réponses.

J’ai souhaité inaugurer cette rubrique en partant à la rencontre de Frédéric Bellec, cet auteur m’a permis de plonger dans l’univers de l’auto-édition. Je tiens à le remercier par le biais de cet article. S’il ne m’avait pas envoyé un message sur SimPlement, je serais sans doute passé à côté d’un univers fascinant.

Pour commencer, une petite biographie :

Frédéric Bellec

Né en 1965, Frédéric Bellec est actuellement assistant d’éducation dans un lycée à Saint-Amand-Montrond (dans le département du Cher). Il n’en est pas à son premier livre. Le premier, Je n’ai pas choisi d’être homosexuel je suis juste chanceux, publié en 2012, est une grosse biographie-documentaire en deux volumes (Analyse puis Enquête) qui met à nu le fanatisme et les procédés mis en place par les Témoins de Jéhovah pour stigmatiser et diaboliser l’homosexualité. Un ouvrage accueilli a l’unanimité par les associations de lutte contre les dérives sectaires et qui fera l’objet d’une réédition chez BOD avant la fin de l’année 2017.

En 2014, dans la continuité de son premier ouvrage, mais dans un esprit plus léger, Frédéric Bellec publie une bande dessinée humoristique au vitriol,  Masturbin et Clitorine, dans laquelle il met en scène un reportage télévisuel sur une famille de Témoins de Jéhovah dont le plus jeune fils dénonce le fanatisme de sa tribu. Elle va également faire l’objet d’une réédition chez BOD avec une vingtaine de planches supplémentaires.

Enfin, en 2015, il décide de se lancer dans le roman fantastique. Il publie le premier tome d’ Exilium, un roman dont l’action se situe à Saint-Armand-Montrond. Les deux parties du second livre sortent en mars et juin 2017. Le livre 3 est en cours d’écriture.

Place à l’interview

Autour de l’écriture

· Pourquoi avoir choisi le surnom Fredisland ? Quel sens a-t-il pour toi ?
C’est le pseudo que j’avais choisi aux alentours de 2001, avec mes premiers pas sur internet. Parce qu’un pseudo était toujours préférable à son vrai nom pour s’enregistrer sur des sites. « L’île de Fred », il ne faut pas chercher plus loin, il n’y a aucun message particulier.

· Si tu devais te décrire en quelques mots, que dirais-tu ?
Perfectionniste, solitaire, empathique, curieux, geek, technophile, gourmand, sensible, procrastinateur de compétition…

· J’ai lu ton cursus, tu as travaillé dans le secteur de l’informatique ainsi qu’auprès des adolescents. Au vu de ton parcours, qu’est-ce qui t’a poussé à écrire Exilium ?
Un concours de circonstances, rien n’a été prémédité. Mon premier bouquin est sorti parce que j’avais quelque chose à dire. Point. Mais je n’avais absolument pas envisagé la poursuite d’un quelconque travail d’écriture. Toutefois, l’année où j’ai travaillé comme surveillant d’internat, j’ai découvert que le bâtiment qui accueillait les dortoirs générait un peu trop de bruits pour n’être que de simples craquements dus à la vétusté. Entre les bruits inexpliqués, les rumeurs que le dortoir des filles est hanté et les légendes du Berry, il n’en fallait pas plus pour que l’idée naisse d’inventer une histoire sur l’origine de ses bruits, dans le seul but d’amuser les élèves. Il n’était à la base question que d’un unique tome, qui se serait appelé tout simplement L’internat. Il n’était pas encore question d’Exilium. Puis l’idée a fait son chemin…

· Quand as-tu commencé à écrire ? Que représente l’écriture pour toi ?
J’ai toujours plus ou moins écrit. Je pense entre autres à des articles dans des revues techniques, un magazine informatique sur disquette, ou encore le journal du lycée, mais rien de comparable au travail titanesque que nécessite la publication d’un ouvrage complet. Je ne suis pas un drogué de l’écriture, du matin au soir, j’en ressens le besoin à mes heures. Par la palette d’émotions que l’écriture génère et véhicule, c’est aussi un bon moyen de traverser plusieurs états euphoriques sur une courte période de temps.

· As-tu un rituel d’écriture ? (Écris-tu à un endroit spécifique ou à un moment spécifique de la journée ?)
J’ai un ordinateur portable quasi exclusivement dédié à l’écriture. Lorsque je me pose dessus, c’est pour écrire. Si je veux faire autre chose, j’ai mon PC de bureau. Pour écrire, je m’installe sur le canapé, ou plus rarement dans la cuisine ou dans mon lit le soir, mais c’est moins confortable. À terme je dois acquérir un petit bureau que je placerai dans ma chambre pour m’isoler davantage. Je vis l’écriture comme un plaisir douloureux, j’ai donc besoin d’un environnement détaché du train-train de la vie ludique pour mettre en forme les idées.

·  Quel conseil donnerais-tu à une personne souhaitant écrire depuis longtemps ?
Écrire ! Ne pas se poser de questions sur la forme, elle viendra après. Mais pour pouvoir écrire, il faut avoir des choses à dire, des émotions à partager, une histoire à raconter. Ce qui implique aussi de lire, d’enrichir sa vie, de garder un esprit critique sur le monde qui nous entoure. Les grands auteurs sont unanimes : il est impossible d’écrire si à côté on ne lit pas. Que peut offrir un auteur si sa vie est terne parce que noyée par la futilité, l’ennui et les médias stériles ? Ensuite, en ce qui concerne la partie purement technique, des ouvrages permettent de réviser son français sans se traumatiser, tout comme découvrir certaines astuces d’écriture sans se départir de son propre style. Puis des sites internet permettent aujourd’hui de rassembler les nouveaux auteurs qui peuvent soumettre de courts textes et ainsi obtenir un retour rapide avant de se lancer dans de grands projets.


Autour de l’auto-édition

· Pourquoi avoir choisi l’autopublication ? Quels sont les avantages dont tu en retires ? Quels sont les inconvénients ?
D’un point de vue strictement technique, l’autopublication, c’est d’abord la possibilité de sortir un produit fini sans se soucier du paramètre « édition ». Ensuite, c’est une totale liberté sur le contenu et la forme du produit. Le livre appartient toujours à son auteur. Gros inconvénient : son manque (pour ne pas dire son absence) de visibilité. Il sort plus de deux cents livres par jour en France, l’autopublié doit faire lui-même sa promotion, et rien n’est gagné. De l’autre côté de la barrière, en cas de publication par une grande maison d’édition, l’auteur cède les droits, son ouvrage ne lui appartient plus et devient un simple produit avec lequel l’éditeur cherche à gagner de l’argent. Mais c’est pour cette raison qu’il se charge de sa diffusion à grande échelle. Personne n’a à ce jour refusé la proposition d’une grande maison d’édition au motif qu’il préfère l’autopublication. Être autopublié n’est donc jamais un choix premier, mais une facilité accordée par l’impression numérique avant — peut-être — une édition à plus grande échelle. Mais toutes ces questions sur l’édition sont terriblement secondaires. Un authentique auteur écrit. C’est tout ! Il n’écrit pas parce qu’il va se faire éditer, il écrit parce qu’il aime écrire et parce qu’il a envie et besoin de partager ses bouts d’âme. Vivre de son écriture ? Le rêve de tout auteur, il ne faut pas cracher sur le Graal. Et si publication il y a par une grande maison, c’est une pépite de chocolat géante sur le petit brownie. Mais nombreux sont les authentiques écrivains qui meurent pauvres, parce que l’écrivain n’attend pas de recevoir rétribution pour écrire, il écrit, il écrit, il écrit… Il ne fait que ça, c’est plus fort que lui ! Et quand il trouve des lecteurs sui suivent sa plume, c’est le bonheur assuré et il a envie de leur faire plaisir en écrivant davantage !

·  En lisant ton cursus, je me suis demandée si tu avais réalisé de A à Z la couverture de ton livre ainsi que les illustrations à l’intérieur.
Je me charge de A à Z de la chaîne infographique de tous mes ouvrages. Cela inclut la mise en pages, la conception des planches de dessins, le traitement des photos, les couvertures, les sites web, et bien entendu les supports publicitaires et la partie réseaux sociaux. C’est du boulot, mais avant tout le plaisir du « c’est moi qui l’ai fait », du DIY comme disent les Anglo-Saxons.

·  Quelle place ton expérience professionnelle a-t-elle dans la création de tes livres ?
Par définition, l’expérience prend une place en tout puisque c’est grâce à elle qu’on évolue. Mais je suis avant tout un créatif auto-didacte, et je laisse l’inspiration et l’intuition guider bien des pans de ma vie, avec une propension à tout ce qui touche le créatif.

 

Autour d’Exilium
· Pourrais-tu décrire Exilium à mes lecteurs indécis pour leur donner envie de le lire ?
Exilium, c’est l’histoire d’un homme ordinaire qui va découvrir que des lycéens ont la faculté de créer un lien fusionnel avec la nature après modification de leur enveloppe corporelle. Mais le sentiment de puissance qui découle de ce don hors-norme vient ternir cet univers fascinant pour plonger le lecteur dans un contexte de plus en plus sombre. Jusqu’à prendre une dimension hors contrôle que les prochains tomes révéleront !

· Les legs sont des créatures présentes dans tes livres. Où puises-tu ton inspiration ?
Je crois que l’inspiration n’est qu’un rêve éveillé. Elle ne doit son existence qu’à la somme des informations reçues par le cerveau puis passées à la moulinette pour en ressortir sous la forme d’idées étranges. D’idées inspirantes ! C’est pour cette raison qu’il faut toujours avoir ses sens en éveil pour garantir un jus d’idées hétéroclites. Et aussi garantir ne pas copier ce qui existe déjà !

· Dans ta série Exilium, de nombreux messages sont véhiculés. Quelle est le message le plus important que tu souhaites transmettre par le biais d’Exilium ?
Le plus grand message à retenir, celui qui transparaît dès le premier tome, est très écolo : l’homme n’est pas au-dessus de la nature, seule son arrogance l’en a convaincu. Que l’homme détruise la nature, et la nature le détruira, peu importe le temps que cela prendra. La nature gagne toujours ! Jouer avec elle, c’est aimer perdre. Dans Exilium, ce n’est pas le bien ou le mal qui triomphe, mais la suprématie de Mère Nature. Le final d’Exilium le mettra davantage en valeur.

· Comment ton entourage a-t-il réagi suite à l’écriture de tes livres ?
Seul un de mes frères est un grand lecteur. J’ai de la chance, il aime bien ce que je fais .

· Globalement, que pensent les lecteurs d’Exilium ?
Si j’ai d’excellents retours sur la saga jusqu’à maintenant, je crois que les lecteurs restent les mieux placés pour répondre à cette question.

· Quand tu auras terminé Exilium, as-tu d’autres projets d’écriture ?
Oui. Plein. Trop ! Je tiens à jour un fichier dans lequel je note mes idées de scénario. Qui peut-être sortiront sous la forme de romans courts, ou de nouvelles. Une de ces nouvelles, écrite en deux jours, a fait l’objet de ma participation au dernier concours du journal Femme Actuelle Jeux Extra. Réponse en fin d’année. Mais je vais déjà tâcher de faire durer l’aventure Exilium…


Les 3 questions de la fin
· Quel est le dernier livre que tu aies lu ?
Je lis rarement des livres entiers en un jet. Je lis toujours en pointillé, de façon discontinue. Je butine les pages. Dis autrement, je lis toujours plusieurs livres à la fois, sans pourtant jamais réussi à perdre le fil de mes lectures. Je peux en avoir dix sur le feu, ça ne me dérange pas. Le tout dernier dans lequel j’ai mis le nez, c’est Nous habitons la terre, de Christiane Taubira.

· Quelle est la dernière chanson écoutée ?
No Rebel — GENER8ION.

· Quelle est ta citation préférée de tout les temps ?
Comment réduire toutes les citations en une seule ? Alors j’en choisis une d’Oscar Wilde, et qui introduit le tome 2 d’Exilium : « Vivre est la chose la plus rare du monde. La plupart des gens ne font qu’exister. » À méditer  !

Un mot pour la fin ?
Merci Alexia pour le café et les macarons !


Si vous souhaitez en savoir plus sur Frédéric Bellec :

Site sur la saga Exilium

Son twitter

Page facebook sur Exilium

Site de l’auteur


J’espère que cette interview vous aura plu.

Je te remercie Frédéric de t’être prêté au jeu.

Petite indice : la semaine prochaine, je vous emmène en Nouvelle-Calédonie.

Je vous souhaite une belle journée.

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