Everything everything de Nicola Yoon

Everything everything de Nicola Yoon

Coucou mes petites plumes,

Au mois d’avril, j’ai enchaîné deux romans young adult qui ont été tout les deux des coups de coeur.

Nicola Yoon - Everything everything

« Je suis passée par tellement d’émotions que ce roman ne peut être qu’un coup de coeur.»

Roman publié chez les éditions Bayard

Paru le 7 juin 2017 (VF)

Broché : 16,90 € — Existe en e-book : 11,99 €

A partir de 14 ans.

Genres : young adult, romance contemporaine, littérature jeunesse, littérature américaine

Thèmes : amour, fugue, maladie, mensonge.

synopsis

Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors.
Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois.
Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.

Le plus grand risque dans la vie,
c’est de ne pas en prendre.

« « Everything, everything » est vraiment TOUT : puissant, charmant, déchirant, et si prenant que je l’ai dévoré d’une traite. L’un des rares romans qui vous élèvent, vous brisent et vous nourrissent en même temps. »
Jennifer Niven, auteur de « Tous nos jours parfaits »

mon avis

Dès les premières pages, je savais que ce livre pouvait être un potentiel coup de coeur. Très vite, je me suis attachée à Madeline, cette jeune fille qui a vécu dans une bulle pendant dix-huit ans. Elle est atteinte d’une maladie communément appelée Déficit Immunitaire Combiné Sévère abrégé DICS. Cette maladie contraint Madeline à rester enfermer chez elle dans un monde tout de blanc où l’air est sans cesse renouvelé. Un seul microbe du monde de dehors pourrait avoir un impact non négligeable sur sa santé fragile.

Le point de vue à focalisation interne permet de découvrir la vie de Madeline de l’intérieur. L’histoire est racontée comme si c’était un journal intime et parfois des pages assez personnelles sont intégrées comme ses avis de lectures ou des définitions. On découvre son quotidien fait de routines entre les vérifications régulières de sa santé par Carla (son infirmière) ou Pauline (sa mère), un emploi du temps routinier où tous les jours se ressemblent et sa passion pour la lecture pour découvrir le monde. Quand une nouvelle famille va emménager en face de chez elle, Madeline va être intriguée par son voisin Oliver, ce jeune homme tout vêtu de noir aux yeux de la couleur de l’océan qui  grimpe aux gouttières.

De regards échangés à des signes, un rapprochement va se faire entre eux. Ce roman nous replonge dans la découverte des sentiments amoureux avec le premier amour, les palpitations dans le ventre et le fait que tout tourne autour de cette personne.

Oliver va bouleverser la vie routinière de Madeline et lui donner encore plus envie de découvrir le monde. Madeline est résignée à vivre dans sa bulle et elle sait que le monde de dehors est dangereux. Elle évolue parfois dans un monde parallèle où elle imagine une autre vie, une autre Madeline. Ces moments sont très parlants voir touchants, car on imagine tout ce que la jeune fille n’a pas pu vivre. De ce fait, ce roman nous parle de la vie notamment du fait de se sentir vivant et non passif dans sa vie.

Allant de mensonges à une fuite, elle va prendre son envol dans une quête pour se sentir vivante. Cela lui offre une parenthèse dans cette vie où elle se sent oppressée. Comme un nouveau souffle, de découvertes de sensations inconnues à des expériences inouïs, ce nouvel idéal remet en cause sa vie et elle ressent diverses émotions : la peur, l’euphorie, le bonheur, la jalousie…

Les personnages secondaires sont peu nombreux. Carla son infirmière est une personne centrale dans la vie de Madeline. En effet, plus qu’une infirmière c’est presque une mère qui aime Madeline comme sa fille. C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé pour son côté humain et l’affection qu’elle porte à Madeline. Ensuite, nous avons Pauline, la maman de Madeline est un personnage qui apparaît comme une mère aimante qui a peur de perdre sa fille. Nous avons la famille d’Oliver dont on connait brièvement leur vie et dont on imagine le quotidien difficile. Oliver est un personnage attachant qui brise la bulle dans laquelle se trouve Madeline.

Ce roman nous parle aussi du fait de vivre avec un poids. Madeline vit en étant coupé du monde, tandis que la famille d’Oliver passe par des moments difficiles. Ce poids est aussi celui de Pauline et Madeline qui ont perdu des êtres chers. Ce passé a un impact sur leur vie et à un moment l’histoire bascule. On se sent désemparé. Comment cela a-t-il pu arriver ? On comprends parfaitement la colère de Madeline et on sait que le chemin pour pardonner sera long.

De multiples émotions prennent le lecteur et rendent cette histoire touchante.  Comme dans une bulle, cette histoire va au-delà d’un amour presque irréel. J’ai été touché, surprise et j’ai repris espoir. Vous l’aurez compris ce roman est un coup de coeur. La seule ombre sur le tableau est sans doute que j’aurais aimé en savoir davantage sur cette maladie.

Pour conclure, ce roman aborde un sujet touchant où l’on est transporté dans le monde de Madeline et nous fait réfléchir sur la vie.

excellente lecture

Belle lecture.

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